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JACQUEMET olim JAQMITUS, depuis 1367 à Vaujany (38114), en Dauphiné
Ex tabulariis auctoritatibus*

Prologue

Il n’est personne qui, mieux que Henri Jacquemet des Saulniers, n'a su présenter les pérégrinations de son patronyme. Nous donnons ci après sa communication parue en 1926 au « Dictionnaire historique généalogique et héraldique des anciennes familles du Berry », de Petitjean de Maransange (cote 4°Lm2.491 à la BN) et l’assortissons de quelques brefs commentaires.

François Jacquemet, premier du nom en Berry, est venu, suivant une tradition constante et très ancienne, de la province du Dauphiné s'établir aux environs de Chézal‑Benoit, vers 1550 ; au moment où les guerres de religion ont déterminé tant de changements de provinces, resté fidèle à la religion catholique, il avait été contraint de quitter son pays, après les succès des calvinistes, d'autant plus que plusieurs membres de sa famille avaient embrassé le parti de la réforme et servaient sous les ordres du célèbre maréchal de Lesdiguières, grand chef des calvinistes. François Jacquemet était le plus jeune d'une très nombreuse famille, qui était une branche des Jacquemet dont le berceau primitif est la Bourgogne et qui se sont ensuite répandus.

  1. En Franche‑Comté où ils étaient connus sous le nom de Jacquemet de Pymont et où ils ont produit plusieurs hommes distingués qui ont rempli de hauts emplois dans la magistrature et dans l'armée notamment un secrétaire de Charles le Téméraire en 1475; un trésorier des salines, conseiller de l'empereur en 1555 ; un chanoine du chapitre noble de Saint‑Paul et plusieurs capitaines aux régiments d'Aval, Listenoy et Champagne.
    La famille Jacquemet, dit Droz, est originaire de Pontarlier où elle faisait partie de la noblesse dès le XIIIe siècle, plusieurs de ses membres ayant dérogé par des offices de procureurs et de notaires, nous les voyons, vers 1680, autorisés à tenir fiefs en ajoutant à leur nom celui de : de Pymont, seigneurie leur appartenant. (Cette branche de la famille Jacquemet s'est éteinte en 1831).
    Malgré son affirmation, Droz ne remonte la généalogie qu'à. Guillaume Jacquemet, secrétaire du Duc de Bourgogne en 1454 (De Lurion : Nobiliaire de Franche‑Comté).
  2. En Dauphiné où ils étaient connus sous différents noms de seigneuries, en dernier lieu Jacquemet de Saint‑Georges, fondus, vers le commencement du XIXe siècle, dans la maison de Cordoue, par le mariage de Victoire Jacquemet de Saint‑Georges avec le marquis de Cordoue, branche qui a donné plusieurs conseillers et procureurs au parlement de Grenoble, au siècle dernier. et à laquelle se rattachait Mgr Alexandre Jacquemet, vicaire général de Paris sous Mgr Affre qu'il accompagna aux barricades et qui reçut plus tard, en récompense de sa belle conduite, l'évêché de Nantes.
  3. En Berry, enfin, où ils devinrent seigneurs des Orcelets, de Clairbois, des Saulniers, de la Chaussée, de la Charbottière, etc, et où ils ont donné de nombreux procureurs, baillis, échevins, capitaines de villes, gouverneurs, conseillers du Roy, chanoines, prieurs, vicaires généraux et un évêque de Luçon (1759).
On les trouve alliés aux familles les plus considérées de la province.
La filiation directe s'établit depuis 1540,

Alliances: de la Breuille, de la Bruère, Marchand, de Pruchon, Robineau, Soumard des Cossons, de Lutho, de Biottière, Peron, Damours, Meaupeon, Lebas, Lemaistre, Dubois du Coudray, de Loynes de Fumichon, de la Faverie du Ché.

D'azur, à une bande d'or accostée de deux cerfs courants de même.

Le P. MENESTRIER, Nouvelle Méthode du blason, Lyon 1750, ‑ DE LURION Nobiliaire de Franche-comté, Besançon,1890. ‑ Registres paroissiaux de Lignières. ‑‑ Armorial des principales familles du Berry ‑ RIETSTAPP, ‑ Note communiquée par M. Henri JACQUEMET DES SAULNIERS, d'Aubigny-sur-Nère.

Commentaires:

  1. Née d’un François venu seul du Dauphiné au XVIe siècle, la branche Jacquemet en Berry s’éteint au XXe siècle avec un autre François (1916-1938).
  2. D’abord vicaire général de l’archevêque de Bourges, Mgr C.A.F. Jacquemet-Gauthier-d’Ancyse, 33ème évêque de Luçon est en réalité franc-comtois de naissance.
  3. Le Lyonnais, la Lorraine, la Savoie, la Valais Suisse, le Val d’Aoste Italien, comptent aussi de nombreux Jacquemet, vraisemblablement issus du foyer primitif bourguignon ; de tout ce qui précède on peut déduire qu’avant les grandes mutations du début de XXe siècle, le patronyme ne se rencontre qu’à l’Est d’une ligne Calais-Marseille.

L’héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes).

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*Ex tabulariis auctoritatibus (d'après des documents officiels)

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  • Dernière modification : il y a 3 ans